Comment éviter de transmettre des mémoires transgénérationnelles à ses enfants (Psychogénéalogie énergétique)

Les  programmations transgénérationnelles sont nos plus récentes constructions mentales, les plus "délicates" et "sensibles" car elles touchent nos liens de base, ceux avec le père, la mère, et les systèmes de croyances dans lesquels nous sommes nés. Mais qui parfois nous enferment et nous rendent malade. Je vous propose les outils pour décortiquer ces mystères de l'arbre qui est censé nous irriguer de sa force mais qui a parfois l'habitude de nous retenir d’Être... 

Lors des séances individuelles où est abordé le transgénérationnel, c’est une question qui revient régulièrement. Certains adultes ayant vécu des traumas, ou conscients d’une répétition d’évènements (maladies, blocages, problème de couple…) dans l’arbre familial, viennent souvent en quête de dissoudre ce que j’appelle la « culpabilité par anticipation ». Oui car la transmission des mémoires pensées comme négatives est d’abord une peur... légitime, mais parfois démesurée.


PLUS D'INFOS 


L'EPIGENETIQUE

Plusieurs études avancent que des personnes soumises à un stress intense, à la suite d’un traumatisme par exemple, présentent non pas des modifications de leur ADN, mais des « cicatrices », des modifications chimiques du génome. « Les gènes fabriquent les mêmes substances, mais c’est l’intensité de la production qui change », explique Ariane Giacobino, généticienne et agrégée à la Faculté de Médecine de l’Université de Genève. C’est ce champ d’étude que nous appelons l’épigénétique.

 « Les neurosciences montrent que lorsque les parents sont et restent traumatisés, ce choc se transmet, même en silence », résume Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et auteur de La nuit, j’écrirai des soleils. Un article de la revue Santé Publique, intitulé Construction de la santé et des inégalités sociales de santé : les gènes contre les déterminants sociaux ?, soulignait que pour le moment, les « données chez l’humain proviennent " d’expérimentations naturelles " dramatiques. Les enfants dont les mères ont vécu la grande famine de l’hiver 1944-1945 aux Pays-Bas, et ont été exposées à cette famine durant le premier trimestre de grossesse, avaient un petit poids de naissance et des profils lipidiques altérés à l’âge adulte, accompagnés de changements épigénétiques persistants. Parmi ces enfants, les filles qui sont devenues mères à leur tour ont donné naissance à des bébés de petite taille. » « Quand les parents sont blessés par une famine, une guerre, un attentat, ils sécrètent les substances du stress : cortisol et catécholamines. Et au-dessus d’un certain seuil, ces hormones passent la barrière du placenta, renchérit Boris Cyrulnik. Le bébé arrive au monde avec des altérations cérébrales à cause du malheur de la mère. » 

Ariane Giacobino explique dans son livre  Peut-on se libérer de ses gènes ? (Ed. Stock), que « les gens ont l’impression qu’on reçoit le traumatisme. Or, on reçoit une vulnérabilité génétique, on ne va pas avoir de mémoire visuelle du viol de sa grand-mère, par exemple. Encore faut-il que l’enfant soit mis face à une situation stressante. Et à traumatisme égal, tous ne vont pas avoir le même dysfonctionnement. » En effet, un même attentat ne va pas atteindre de la même façon deux victimes. Et chacun digère l’événement à sa façon. (…) Il arrive que des petits-enfants de déportés ou de victimes du génocide arménien fassent des cauchemars de ce que leurs aïeux ont vécu. Pourquoi ? Car même si le parent est sûr d’être en " poker face " quand il évoque l’événement, l’enfant est une éponge et est traversé par toutes ces émotions. (...) « Ce qui ressort de ces études, c’est qu’il ne faudrait pas laisser les gens qui vont mal, en stress post-traumatique par exemple, sans soutien, sans soin, insiste-t-elle. Pour eux, mais pour aussi leurs descendants. » 

Ce que Boris Cyrulnik confirme : « Nous avons réalisé des électroencéphalogrammes de bébés dont les parents étaient traumatisés. Les enfants sécrétaient moins d’hormones de croissance et sexuelles, mais dès que les parents et les bébés étaient entourés, en deux nuits, l’examen redevenait normal. Si les parents sont sécurisés, ils deviennent sécurisants pour leurs enfants. » 


Si elle est une réalité, l’épigénétique, le marquage dans le corps, et donc dans l’ADN des cellules transmises aux enfants lors de la reproduction – elle n’en est pas moins une fatalité. Les études sur la résilience, l’acceptation, le pardon, et même certaines théories comme « la biologie des croyances » de Bruce Lipton, peuvent renverser ces marqueurs, libérer ou ramener l’énergie vitale contenue ces guérisons trans-générationnelles. Car au-delà des cellules, ce ne sont pas directement les traumas que l’on transmet, mais les émotions et croyances – et les énergies associées qui en découlent, inconsciemment. Nous ne sommes pas que le fruit d’un arbre biologique. Nous sommes le fruit d’une programmation générale, d’une éducation, d’une « carte du monde » familiale / groupale / collective, qui va induire en nous des gestes, des comportements, des tabous, des façons de parler, des façons de vivre et de considérer la vie. Plus l’évènement aura été traumatique, et éventuellement passé sous silence, enfermé dans la « grotte » psychique, plus le fantôme familial sera présent, de générations en générations. (Voir l'article de blog : Fantôme familial, enfant de remplacement, syndrome d'anniversaire... : 5 concepts clés de l'analyse transgénérationnelle)

Il n’y a pas vraiment de règle de dissolution d’un trauma transgénérationnel dans les études, ou en tout cas les théories sont souvent balayées par la réalité que j’ai vécue en tant que thérapeute. Certaines personnes, élevées dans une loyauté totale de génération en génération, peuvent porter les stigmates d’une Révolution française ou d’un héritage colonial, tant dans ces cas le racisme historique se mélange au racisme systémique contemporain. Nous sommes aussi les fruits de l’Histoire, personnelle, familiale mais aussi collective. Il y a les traumas, et la façon dont les descendants le gèrent. Voilà où commence la possibilité d’arrêter la chaîne de transmission : se responsabiliser, en œuvrant sur soi d’abord ! 

Jusqu’à 14 ans, l’enfant est une éponge en phase d’individuation. Mais la somme des injonctions, interdits, secrets et tabous, projections parentales et sociétales, empêche parfois cette évolution naturelle de l’être humain. Il est parfois utile de rester petit, enfant, dépendant, et cela que l’on soit enfant ou adulte. Les bénéfices secondaires sont multiples et personnels. 

Ainsi lorsqu’on me demande « comment ne pas transmettre ces mémoires là à mes enfants ? », je leur réponds : 

  • D’abord, acceptez, que vous ne maitrisez pas tout, que chaque enfant va devenir un adulte, et même éventuellement mature émotionnellement, indépendant, libre, souverains. Introduisez l’idée que vous n’éduquez pas que des enfants mais des futurs adultes qui auront un jour des épreuves à passer. Car c’est la vie et le même mode d’emploi pour tous. Transmettez-leur une éducation libre de tabous, parlez leur et répondez à leurs questions, transmettez vos croyances positives en la vie, en leur potentiel, en un mot, souffrez, ou acceptez d’avoir souffert mais transmettez leur le goût de la résilience ! Toute cela ne peut qu’annuler la transmission des traumas ! Car nous vivons ici et maintenant ! Aller dans le passé pour mettre des mots précis sur des événements, des émotions refoulées ou de croyances limitantes familiales n’est qu’un des chemins possibles pour revenir pleinement ici et maintenant, dans le souffle de vie.
  • Se battre contre l’Adn est possible en œuvrant à se détacher de toutes nos blessures et émotions infantiles, à faire surgir l’adulte intérieur. A faire mentir les malédictions (« toutes les femmes de la famille ont un cancer du sein » ou « nous on a toujours été pauvres » et ses croyances associées, « et on était heureux quand même » qui induit une éventuelle limitation de l’abondance financière par exemple. Il faut trouver des façons de transmettre à nos enfants la différence entre le passé factuel, et ouvrir le champ des possibles en contrebalançant avec des croyances positives dans le présent, et l’avenir, leur potentiel. A désarmer nos systèmes de séurité et à réinformer le système nerveux de nouveaux paradigmes (on complètera l'analyse par le l'EFT, ou la travail du nerf vague, des soins enérgétiques et de libérations de mémoires.... ). Le corps enregistre tout, ainsi par une alimentation "consciente" et adulte (non pulsio-emotionnelle), en passant par la réappropriation de son corps par les massages, le yoga, etc.... Tout ce qui permet de s'alléger et d'être aligné avec soi va libérer les mémoires transgénérationnelles obsolètes ! 
  • Soignez vos reins, siège des lignées familiales, et buvez de l'eau, car les crises de guérisons suite aux prises de conscience peuvent être intenses !!



LES CONSEQUENCES SUR LES ENFANTS

Par le biais des neurones miroirs, si un enfant vous voit expérimenter la résilience, la foi ou l’action positive, l’ouverture au changement, qu’il ait 2 mois ou 20 ans, il changera, au gré de son environnement. Un enfant a deux parents et aussi un « atome social » qui est son entourage proche. Ainsi, ce sont les blessures que les adultes trimballent qu’ils doivent eux même regarder, et en parler avec leurs enfants. Parler de sa dépression à un enfant ne le rend pas dépressif. C’est de ne pas en parler qui crée une insécurité fondamentale, et par le biais de ce que représente la mère, des blocages YIN. Ne pas transmettre ses mémoires est une question de responsabilité de l’adulte envers lui-même d’abord. Puis de son comportement en tant que parent, à éviter les projections, les charges inconscientes qu’on leur fait porter en pensant bien faire pour eux, alors que s’exprime parfois notre égoïsme, notre incapacité à pardonner ou à vivre au présent. En somme, que les parents soient des parents qui ne soient plus des enfants (émotionnellement) et que les enfants soient aussi vus comme de futurs adultes, dont le Subconscient enregistre sans distinction ce qu’on dit et ce qu’on ne dit pas, ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas. 

Tout l’enjeu du développement de l’enfant va se situer dans l’élaboration de la séparation d’avec ses parents afin d’accéder à l’individuation. Nous ne reviendrons pas ici sur le rôle essentiel que doit jouer le père dans ce mouvement de séparation. Les enfants que nous rencontrons dans notre pratique autour de la protection de l’enfance ont la mission incommensurable de réparer l’histoire parentale. L’enfant devra, pour soigner les blessures infantiles du père, de la mère ou, parfois, des deux, leur renvoyer l’image d’un bon parent en étant lui-même un bon enfant. C’est ainsi que seront vécus comme insupportables et persécutifs les mouvements de vie de l’enfant réel (agitations, pleurs, exigences…) versus l’enfant imaginaire ou attendu… Travailler à partir de l’arbre en Psychogénéalogie énergétique (voir ci-dessous) va ainsi permettre de mettre au jour certaines identifications transmises à l’enfant qui se sont avérées paralysantes et mortifères, afin de les rendre porteuses de liberté, de mouvement et donc de vie. Accepter qu’il soit différent de nous même s’il nous ressemble, qu’il fasse ses expériences, qu’il souffre aussi quand son ego est en contrôle, qu’il nous renvoie ce qu’on croyait ne pas être prêt.E à voir, c’est-à-dire en miroir, le chemin vers l’amour de soi, et de la vie. En construisant le génogramme de l’enfant avec la mère, on va pouvoir observer comment le processus de parentalisation a pu, ou non, se mettre en place. Il va permettre d’étudier les difficultés identificatoires de la mère pour lui permettre de se situer de nouveau dans l’arbre de vie de son enfant pour, ainsi, comprendre le processus de filiation en cours et ce qui altère ce processus...


EN CONCLUSION

Alors, revenir au présent, à la vérité, accepter la vie et ses aléas, pardonner, aimer, comprendre, et parfois aussi arrêter de craindre d’être de mauvais parents parce qu’on transmet notre histoire. Même lourde, chaque être peut la transformer, comme dirait Jodorowsky, faire de la famille non un piège mais un trésor. 


Formation en Psychogénéalogie énergétique

J’ai développé une méthode d’analyse transgénérationnelle - appelée Psychogénéalogie énergétique qui permet de comprendre avec divers outils de comprendre quelles mémoires s'expriment et génèrent dans votre réalité des situations ou comportements difficiles ou limitants. Des outils pour libérer les âmes et les fantômes familiaux, une libération profonde des êtres incarnés mais également de leur descendance Et des ancêtres désincarnés. En travaillant sur TOUTE la lignée, nous pratiquons à une réelle reconnexion énergétique afin de rétablir l’équilibre chez chacun.E, de refaire circuler l'énergie vitale !   

En creusant ces concepts avec plus de 500 clients, en REdécouvrant les bases de l’énergétique notamment chinoise, en comprenant le fonctionnement des corps subtils, en m’intéressant aux « soins de lignées » de divers horizons et cultures, j’ai créée cette boite à outils qui va explorer la conscience, là où auparavant il y avait des butoirs de la pensée et donc de la guérison. Une séance de ce que j'appelle "PSYCHOGENEALOGIE ENERGETIQUE" libère un potentiel incroyable, des prises de consciences très importantes, et donc, remet en mouvement l'énergie vitale.

Nous n’avons pas besoin de faire une enquête de faits généalogiques (prénoms, dates, etc...) précis pour travailler en Libération transgénérationnelle et Psychogénéalogie énergétique ! Nous ne travaillons par sur l’arbre et ses vérités car ce qui marque votre inconscient / votre espace énergétique c’est aussi les mystères, les non-dits/non-faits/non-sus, les inconscients familiaux, etc… Ce qui est important n’est pas de savoir qui a exactement vécu quoi dans l’arbre mais quelle est la programmation que VOUS portez, où sont les exemples et loyautés, les répétitions et le projet familial qui vous enferment, et donc nous travaillons sur l’arbre intérieur, celui que VOUS portez dans votre inconscient. Ce que vous savez et même ce que vous ne savez pas EST déjà largement suffisant ! Car votre inconscient sait RÉVÉLER ce qui est nécessaire, quand on lui pose les bonnes questions, quand on a les outils simples à décoder ! Car l’objectif c’est de VOUS libérer des limites, des croyances, permettre de comprendre votre construction, et donc de libérer votre énergie vitale, celle de votre arbre intérieur. Voilà pourquoi la psychogénéalogie telle que je la transmets est un soin énergétique, car elle permet de nombreuses prises de conscience personnelle. Avec l’apport des outils que j’ai développé (et que je continue à développer) je vous accompagne pour VOUS comprendre...



🌀PLUS D'INFOS

 

🌀VOIR LE BLOG  

  1. LES OBJECTIFS D’UNE SÉANCE D’ANALYSE en PSYCHOGÉNÉALOGIE ÉNERGÉTIQUE®
  2. Fantôme familial, enfant de remplacement, syndrome d'anniversaire... : 5 concepts clés de l'analyse transgénérationnelle
  3. Protocole de HO’OPONOPONO appliqué au transgénérationnel proposé par Jérémy Fryson
  4. Comment on pratique l'analyse transgénérationnelle dans l’histoire et dans le monde (Psychogénéalogie énergétique)
  5. Libérer le potentiel transgénérationnel : l'acte psychomagique que tout le monde devrait faire
  6. Comment éviter de transmettre des mémoires transgénérationnelles à ses enfants (Psychogénéalogie énergétique)

 

🌀VOUS SOUHAITEZ FAIRE CETTE FORMATION ?

Rien ne remplacera une discussion sur vos attentes, vos questions sur mon approche et ma façon de travailler, si vous le souhaitez. Sur les modalités de paiement...
Je vous propose donc qu’on se parle !

• Envoyez moi un mail à eveilauxmondesinterieurs@gmail.com
• LA PAGE FACEBOOK ICI : https://www.facebook.com/hypnosetransgenerationnellepsychogenealogie