Certains choix peuvent apparaître parfois comme des non-choix.
Parfois il fait choisir le moins pire pour avancer.
Ne pas s'enliser. Ou accepter l'enlisement momentané et leurs conséquences angoissantes.
Des choix qui ne nous conviennent pas au coeur, mais qui restent des choix de raison.
Mon conseil : dire non d'abord.
Exprimer d'abord son choix de coeur.
Et se donner le temps d'accepter que parfois, quand nous n'avons pas le choix, reprendre le "pouvoir" d'exprimer le cœur, pour que le "oui" au moins pire ne semble pas comme une soumission/capitulation, mais comme une concession consciente et assumée.
Les conséquences sont les mêmes, mais on les voit différemment si on a d'abord rappelé son opposition.
Dire non c'est dire Je.
C'est le préalable à ce oui qui parfois nous est imposé par la vie en société.
Dire non est fondamental, c'est a dire qu'il nous fonde. Pas un non inspiré par la peur mais par la valeur qu'on donne à sa parole, a son intégrité, c'est réclamer le respect et ses valeurs.
Dire un oui contraint devient une acceptation pacifiée à l'intérieur de soi. Vous avez le droit. Même si vous n'avez pas la justice.
Vous avez la puissance de dire, mais si vous n'avez pas le pouvoir de tout contrôler.
Dire non c'est aussi se souvenir de votre potentiel plein, pour mieux dire oui aux événements que nous présente la vie, parfois des cadeaux mal emballés ou dont on ne verra que les fruits avec le recul du temps.
Évidemment nous ne sommes pas tous égaux face à ces choix, en fonction de ce qui a été engrammé dans le système nerveux (traumas, émotions, croyances) et faire ce qu'on peut, c'est déjà pas mal.
Je vous souhaite une journée pleine de non en conscience, et de oui du coeur aussi évidemment.