Les failles contiennent de la lumière. 

C'est par là que la lumière passe même. 

Il paraît que seul les fêlés laissent passer la lumière 

Soigner avec ses failles peut être même très utile. 

Dire à ses clients que nous avons peur, que nous sommes imparfaits, toujours en quête d'équilibre, c'est par effet miroir la possibilité d'accepter ensemble que nous sommes un Tout vivant et incarné. 

On soigne alors dans le Tout et plus juste avec nos parties immergées. 

On nous appelle à ne plus trier dans la dualité. 

On ne fait plus de soins, on est là guérison. 

Dans le Tao il y a deux tentations équivalente : faire le mal et faire le bien.

Sortir de ce paradigme permet de sortir du jugement et de cette opposition. 

Je n'ai aucune fascination particulière pour le mal, humainement personne ne veut avoir mal, je ne veux pas en créer à quiconque. 

Mais l'accepter comme une composante de la vie permet de ne plus le subir, là est toute la différence.

C'est reconnaître nos limites et nos processus (voilà pourquoi on dit qu'on a encore du travail à faire sur soi, cela veut juste dire qu'on est en vie, qu'on apprend, qu'on a encore des parties sombres mais on n'est pas obligée de devenir plus blanc que blanc, cela nous rendrait transparent, livide). 

Il n'y a que l'ego, le mental, nos croyances qui nous donnent l'envie d'être purs. Se purifier c'est aussi renoncer à l'idée que nous serons purs un jour. 

Tu n'es donc plus impur. Ni pure d'ailleurs. Tu es une partie du Tout. Tu es guérie. 

Donc tu es guérison.

Une vérité peut être très difficile à dire ou à entendre, une limite peut-être très difficile à accepter, un non à recevoir. 

On sort progressivement du triangle dramatique, du positionnement du thérapeute sauveur. 

Bénissons ces peurs qui nous ramènent dans nos incarnations et leurs limites

Jeremy Fryson - Eveil aux mondes intérieurs & Eveil Professionnel 

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